Entretien d'embauche : réussir les cinq premières minutes
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Entretien d'embauche : réussir les cinq premières minutes

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Vous vous êtes bien préparé, vous êtes à l’heure, et fin prêt pour “affronter” le recruteur...

La prochaine étape, c’est de ne pas gâcher toute cette préparation en quelques minutes... En effet, la première impression est souvent déterminante, il est donc primordial de vous préparer (également) à cela.

Et, malgré tout ce que l’on peut imaginer, tout commence avant même que vous ne soyez entré dans le bureau du recruteur. Votre attitude peut être scrutée dès votre arrivée, lors de votre premier contact avec l’agent d’accueil, et ensuite lors de votre attente.

Pas trop tard...pas trop tôt non plus !

La première des choses est évidemment la ponctualité. Même si certains recruteurs admettent accepter un petit retard, mieux vaut l’éviter, cela peut malgré tout être perçu comme une forme de mépris et de désinvolture. L’effet contraire peut être aussi dévastateur : n’arrivez pas une heure en avance, cela montre que vous êtes prévoyant, mais à mauvais escient... En effet, vous perdez du temps à rester dans la salle d’attente, cela peut mettre le recruteur mal à l’aise de vous savoir à l’extérieur, et donc pour un bon début d’entretien d’embauche, c’est déjà loupé. L’idéal est de se présenter au guichet d’accueil 10 minutes avant l’entretien au maximum, pour montrer votre ponctualité.

Courtoisie en toutes circonstances

Le premier contact avec la personne chargée de l’accueil est également importante. Il convient bien entendu de lui être agréable, de dire bonjour, et de rester courtois en toutes circonstances. En effet, il n’est pas rare que votre comportement à son égard parvienne un jour ou l’autre aux oreilles du recruteur, qui saura vous juger sur ce point en apparence moins important que le coeur de l’entretien, mais qui l’est pourtant tout autant.

Ne pas trahir son stress par son comportement ou sa gestuelle

Enfin, votre gestuelle, votre comportement physique en salle d’attente n’est pas à négliger. Tout d’abord, même si le recruteur potentiel est en retard, il s’agit de ne pas s’agacer, ou plutôt d’intérioriser votre agacement. Vous pouvez par ailleurs voir notre article sur la gestion du stress pour parvenir à cet objectif. Il convient également de ne pas partir se balader dans les couloirs, vous ne faites pas (encore) partie de l’entreprise, ne faites donc pas comme chez vous !

Les attitudes et discours à éviter

Enfin, l’entretien débute, et, encore une fois, il faut faire preuve de concentration et de retenue. D’abord, sachez que c’est le recruteur qui gère la conversation, même si vous pouvez parfois l’orienter, ne cherchez jamais à en prendre le contrôle... La même prescription s’applique à la parole : il convient de ne pas la monopoliser, et il est important d’écouter le recruteur, car c’est lui qui sait quel profil il recherche, quels sont les besoins de l’entreprise...etc. Comme pour chaque entretien d’embauche, le tutoiement, la désinvolture ou encore l’humour déplacé sont d’emblée à proscrire. Les certitudes le sont également : ne jamais essayer d’expliquer à un recruteur que vous faites ce métier depuis de nombreuses années, et que vous allez donc lui expliquer comment cela fonctionne...

Surtout, ne jamais arriver en demandant au recruteur dans quel secteur d’activité opère l’entreprise. Vous devez vous préparer à l’entretien, cette question est donc superflue, puisque vous devez déjà en connaître la réponse...

Eviter ces pièges (tendus le plus souvent par vous-même...) vous permettra de ne pas louper le bébut de votre entretien. On à jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression.