Les questions "classiques" posées par les recuteurs lors de l'entretien d'embauche
Aux questions « pièges », que l’on peut difficilement anticiper tant elles peuvent être nombreuses, sont presque toujours ajoutées
les questions plus « classiques » de l’entretien d’embauche. Ces questions, la plupart des recruteurs vous les poseront.
Puisque, parmi les candidats, la plupart sont aguerris à la préparation de l’entretien, les recruteurs savent que les réponses à ces questions classiques seront préparées par la plupart. C’est pourquoi il faudra, évidemment préparer vos réponses, mais de manière un peu alternative. En effet, il faut faire ressortir de vos réponses des qualités ou des compétences qui vous sont particulières, et qui peuvent faire la différence au moment du choix. Mobilité, expériences ou longue expatriation, tous ces messages sont à faire passer... en plus du principal ! 1/ « Parlez-moi de vous » / « Présentez-vous »Cette question classique est souvent la première posée par les recruteurs. Ils souhaitent donc en savoir plus sur vous...? Il n’est cependant pas nécessaire de leur raconter votre vie par le menu. Un résumé d’environ 3 minutes est attendu en réponse, qui contiendra les étapes importantes de votre formation et de vos expériences professionnelles, desquelles vous pourrez ensuite tirer des compétences acquises, et bien entendu adaptées au poste proposé par le recruteur.Certains conseillers en recrutement peuvent proposer une réponse courte et une relance assez rapide de la conversation, qui traduira une plus grande aisance dans l’entretien. Cependant, la majorité restent sur le résumé de 3 minutes : vous n’y évoquerez que les expériences en rapport avec le poste et surtout pas votre vie personnelle.
3/ Où vous voyez-vous dans cinq / dix ans ?Cette question classique d'entretien d'embauche est posée afin de tester votre réalisme. En effet, il ne s’agit, ni de se sous-estimer, ni de prévoir une carrière fulgurante au sein de l’entreprise. L’idée à faire passer est évidemment de celle du maintien dans l’entité à court ou moyen termes, tout en augmentant votre niveau de compétences et donc de responsabilités.Dans tous les cas, il faut à tout prix éviter de se donner un objectif qui ne serait pas concrètement réalisable dans le délai proposé. Par exemple, devenir chef de service lorsque l’on postule pour un poste d’employé de bureau ne semble pas réalisable à cinq ans, il faut donc rester raisonnable, quitte à sous-estimer volontairement votre objectif réel. 4/ Vos qualités et vos défauts ?Cette question, qui est en réalité moins fréquente que sa réputation laisse à imaginer, reste néanmoins un classique dans les grands groupes, car elle permet au recruteur de déstabiliser les candidats qui n’auraient pas préparé leur réponse.En effet, une préparation est indispensable, car elle permet de ne pas être désarçonné sur le moment. C’est tout le paradoxe de l’entretien d’embauche : il s’agit de le préparer pour pouvoir paraître le plus naturel et spontané possible ! Les candidats fournissent trop souvent des réponses toutes faites, mais mal adaptées à ces questions. Parmi les faux défauts, le perfectionnisme, une trop grande rigueur...etc. Ils sont le plus souvent rédhibitoires pour les recruteurs. C’en est de même pour le « sandwich », qui propose trois qualités, trois défauts, suivis d’encore une qualité pour terminer sur une bonne note… A cette question classique, le candidat le plus créatif proposera un défaut réel, mais n’ayant pas réellement d’incidence négative sur le poste à pourvoir, et sur lequel il travaille quotidiennement à l’arranger. Rien de pire que « mon défaut ? Je ne m’en trouve aucun ! »... |