ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune)
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RMI (Revenu minimum d'insertion)
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Salaire minimum (SMIC)
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Et moi ... suis-je Riche ou Pauvre ?
Le RMI : Revenu minimum d'insertion présentation et explicationLe RMI (Revenu minimum d’insertion) est un revenu garanti à chaque français qui ne perçoit plus aucun revenu, ou perçoit un revenu inférieur à son montant. Il est donc considéré comme une allocation, car versé par la CAF (Caisse d’allocations familiales, ou par la MSA (Mutualité sociale agricole) pour les anciens agriculteurs. Créé le 1er décembre 1988 suite à la réélection de François Mitterand, il survit jusqu’au 31 mai 2009, et sera à cette date remplacé par un autre dispositif, un peu différent dans sa forme, le RSA. Le RMI, associé à d’autres aides, constitue ce que l’on appelle les minima sociaux. Il doit permettre d’éviter à certaines familles traversant une très mauvaise passe de ne pas sombrer dans la misère, et de pouvoir rebondir en permettant l’accès, même de manière modeste, à un logement. Dans son fonctionnement , le RMI pouvait s’assimiler à une allocation dite différentielle, puisque le bénéficiaire ne touchait de la part de l’Etat que la différence entre son revenu mensuel et le montant officiel du RMI. Le RMI était, jusqu’à son remplacement, géré par les départements (conseils généraux). Il était (et reste avec le RSA) leurs principal poste de dépenses, et a contribué aux grandes difficultés financières de ces collectivités publiques depuis 2007. L’attribution du RMI devait être précédée de conditions : résidence en France, être âgé de 25 ans ou plus (ce qui pouvait être remplacé par la charge d’un ou plusieurs enfants), pour les étrangers, être titulaire d’un titre de séjour datant d’au moins 5 ans, avoir des revenus nuls ou inférieurs au montant du RMI, ne pas être étudiant ou stagiaire.
Un dispositif parfois critiquéLe Revenu de Solidarité Active a aussi ses détracteurs. Des politiques, évidemment, avec en tête le mouvement NPS, mouvance interne du Parti socialiste, mais également par certains économistes qui redoutent son effet négatif à terme sur l’emploi.En effet, il est parfois soulevé l’impact du RSA sur le travail à temps partiel. En réalité, les allocataires dont le chômage est “volontaire” (qui constituent évidemment une minorité), ont intérêt à ne pas travailler, ou à accepter un emploi à temps partiel, qui aura pour effet de valoriser leur allocation. Or, certains observateurs pensent que les employeurs potentiels risquent de sauter sur l’occasion pour multiplier les emplois à temps partiel et à durée indéterminée pour favoriser ce type de fonctionnement. C’est donc, selon eux, plutôt une précarisation de marché du travail qui serait la résultante de ce dispositif. Néanmoins, nous n’avons aujourd’hui pas assez de recul pour valider ou récuser cette analyse. Le RMistes en FranceRMI : Nombre de rmistes par département Français |