ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune)
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RMI (Revenu minimum d'insertion)
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Salaire minimum (SMIC)
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Et moi ... suis-je Riche ou Pauvre ?
Comprendre l’ISFL’ISF (impôt de Solidarité sur la Fortune) fut adopté en 1989, mais c’est un an après l’arrivée de François Mitterand au pouvoir, en 1982, que le Premier Ministre Pierre Mauroy crée l’IGF (Impôt sur les Grandes Fortunes). L’IGF supprimé en 1987 par le gouvernement de Jacques Chirac, il est donc rétabli 2 ans plus tard sous le nom d’ISF. Cet impôt se base sur le patrimoine du déclarant, c’est-à-dire sur la totalité de ses biens, droits ou valeurs acquis au 1er janvier de l’année de référence, nets de dettes. Les règles de l’ISFL’ISF a beaucoup évolué depuis 1989, soumise à différentes assiettes, à différents taux...etc. C’est en effet un impôt qui a beaucoup fait couler d’encre depuis sa création. Politiquement, il est un symbole très fort : impôt le plus injuste selon les libéraux, il est considéré par les partis de gauche comme le minimum de contribution à l’effort de la Nation par les plus aisés. L’Impôt de solidarité sur la fortune est donc presque tous les ans différent, ses taux bougent, son assiette grandit ou se réduit en fonction des finances du pays et de ses orientations politiques. En 2012, l’ISF a rapporté à l’Etat près de 5,6 milliards d’euros (si on lui adjoint la CEF, contribution exceptionnelle sur la fortune), ce qui représente pas moins de 1,5 % des recettes fiscales du pays. Une manne donc, pour un Etat de plus en plus montré du doigt pour sa difficulté à respecter ses engagements européens en matière de déficit public.
A savoir qu’une déclaration simplifiée est prévue pour les 2 premiers paliers imposables, soit jusqu’à 2,57 millions d’euros de patrimoine.
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