KILOUTOU

"Dans cette entreprise c'est le principe de la pyramide inversée, presque personne à la base pour exécuter les taches et avec des salaires dérisoires, en sous effectif, on court dans tous les sens, rien ne se fait correctement. Et tout un tas de chefs et de responsables et de directeurs en sur effectif, qui sont tous copains, là, derrière un écran toute la journée, pour lire les indicateurs en temps réel et dire à la petite poignée de gens qui travaillent pour de vraie ce qu'ils doivent faire, envoyer et se renvoyer entre eux 25 000 mails par jours, avec la terre entière en copie. Rabâcher des slogans (la passion des solutions, les challenges, vient vit grandis chez kiloutou, YES, on est une famille, bonne humeur et sourire obligatoire sur les écrans de toutes les agences). La religion du chiffre, on ne vous souhaite pas une bonne journée, mais : bon business. Faire croire aux gens qu'ils vont toucher des primes, pour finalement n'avoir rien, ou si peu que c'est dérisoire, se défoncer tout un mois pour des primes mensuelles de 25 euros. Il faut vraiment être un gamin pour y croire on se croirait dans une secte. Cette boite vous use jusqu'à la corde, par le travail et l'insondable crédulité de certains, commencer tôt et finir tard, (travailler plus pour gagner moins), les heures sup bien sur pas payées, à rattraper le jour même, oui vous avez bien lu, ou au plus tard le lendemain. Si vous allez en stage, vous vous retrouvez à deux par chambres dans des hôtels Low Cost et le midi un sandwich avec 1/4 de Vittel avalé vite fait dans la salle de cours. Des fois, lorsque le chiffre du mois est bon, l'agence offre aux gens un barbecue, deux barquettes de chipolata et deux packs de bière coûteront toujours moins chers que de donner aux gens des vrais salaires. Et tout est comme ça, à tous les niveaux; même l'informatique avec les programmes gratuits du net pour pas payer de licences, qui bug tout le temps. kiloutou c'est radin.Com. Les plus anciens disent que ce n'était pas comme ça avant, mais avec la politique d'expansion, il en faut toujours plus pour les actionnaires et payer les rachats d'entreprises, il ne reste que le strict minimum pour les gens. Les recruteurs à qui le siège fournit des arguments noir sur blanc et des discours type pour attirer les gens, avec des promesses féeriques de primes juteuses qui compenseraient les modestes salaires. Pour résumé, à éviter, ou éventuellement pour se sortir de pole emploie, ou ajouter une ligne à son CV en attendant de vite, mais très vite trouver mieux."