Pour permettre aux retraités de mener une vie décente, des dispositions sociales sécuritaires ont été mises en place. Elles portent le nom de régimes de retraite de base et concernent tout type de salarié. Si elles continuent à fonctionner jusqu’à présent, c’est surtout en raison de leur caractère coercitif. Ces régimes reposent sur un système de répartition, autrement dit les travailleurs actifs cotisent pour les inactifs. Une fois devenus inactifs, les premiers cotisants perçoivent eux-aussi une pension.
Le régime général de base
Pour profiter du régime général de base de retraite, certaines conditions doivent être remplies. Elles se rapportent à l’âge du retraité, au nombre de trimestres réalisés ou à la durée de l’assurance. Concernant l’âge, il faut avoir au minimum 60 ans. Toutefois, les travailleurs nés au cours de l’année 1956 ou plus tard doivent être âgés de 62 ans. Il est possible d’avoir droit à une retraite à taux plein c’est-à-dire une retraite permettant de toucher une pension plus élevée. Toutefois, il faut s’assurer d’avoir atteint le nombre de trimestres cotisés requis.
Certains travailleurs, pour diverses raisons, ne parviennent pas à cotiser durant tous ces trimestres. Des dispositions leur permettent néanmoins d’avoir une retraite à taux plein dès l’âge de 65 ans pour certains, de 66 ans pour les autres et de 67 ans pour les plus âgés. D’autres régimes de retraite obligatoires existent. Ce sont les régimes alignés, les régimes spéciaux, les régimes intégrés ou adossés et les régimes spéciaux.
Détermination du montant de la pension de retraite
Pour calculer le montant de la pension d’un retraité, l’on tient compte en général de trois éléments. Il s’agit :
- du salaire annuel moyen,
- de la durée d’assurance au régime général
- et du taux de liquidation.
La détermination du salaire annuel moyen prend en compte les 25 meilleures années de salaires cotisés durant la carrière du retraité. Le taux de liquidation peut être connu grâce à l’âge de départ à la retraite et au nombre de trimestres accomplis.
La somme annuelle minimale perçue par un retraité s’élève à 7 547,96 €, ce qui équivaut à un montant mensuel de 629,00 €. Quant au montant minimum contributif majoré, il est égal à 8 247,85 € par année, ce qui donne 687 € par mois. Divers paramètres contribuent à la majoration d’une pension de retraite. Ce sont entre autres le départ anticipée d’un travailleur handicapé, avoir un conjoint ou des enfants à charge, continuer de travailler après l’âge légal, etc. Il existe cependant un dispositif de lois qui limite l’ensemble des pensions versées à 1 129,40 €.
Accroître ses revenus en souscrivant à une complémentaire retraite
Une complémentaire retraite permet d’accroître la pension initiale d’un retraité. En souscrivant à une retraite complémentaire, le travailleur s’assure de bénéficier plus tard de revenues financiers plus attractifs. Comme la retraite de base, la complémentaire retraite fonctionne sur le principe de la répartition. La détermination de son montant est aussi lié au nombre de trimestres cotisés et à un système de points. Souscrire à une complémentaire retraite, c’est être doublement prévoyant.