Le salaire minimum de base devenu un objet de grèves aux Etats-Unis
Le salaire, cette somme d’argent que chaque employé touche à titre de contrepartie de sa prestation de travail. Il faut dire que le salaire définit le pouvoir d’achat d’un travailleur et cela par rapport au niveau des prix des marchandises de consommation sur le marché. Ce qui conditionne qu’il y a lieu de fixer un salaire minimum de base pour chaque agent, afin de pouvoir garantir sa subsistance.
Cette dernière approche est devenue un des problèmes majeurs que l’on rencontre actuellement aux Etats-Unis.
Justement, il s’est produit très récemment, notamment la semaine dernière, des centaines de grèves avec des milliers de manifestants qui réclament une hausse du salaire minimum à 15 dollars l’heure. Les protestataires déclarent qu’ils ne méritent plus d’être payés inférieurement à cette somme en ces temps-ci puisque leurs vies et leurs survies dépendent entièrement de ce dernier, et qu’ils ne veulent plus être assujettis à des bons alimentaires ou à n’importe quel type de prêts qui constituent des gros poids pour eux, leur empêchant de vivre aisément.
La négociation et la répartition du salaire dans les entreprises de nos jours
Ce qui dysfonctionne c’est le fait que le montant du salaire devrait être négocié entre l’employé et l’employeur dans les conditions où le premier veille au profit du second et vis-versa.
Sur ce, nous pouvons voir un exemple très concret qui s’est produit récemment et qui pourrait bien illustrer l’importance de cette relation de travail. Dan Price, le patron de la Start-up Gravity Payment à Seattle aux Etats-Unis, qui a baissé son salaire pour le fractionner à ses employés. Il a eu un déclic, pour le moins inhabituel, en lisant un article sur le bonheur, qui l’aurait fortement inspiré semble-t-il, en lui décidant de revoir tous les salaires de ses collaborateurs à la hausse, et réduire les écarts dans la même foulée la différence de salaire. 70 000 Dollars par an, tel est le salaire minimum qu’il va octroyer à chacun de ses 120 employés salariés incessamment. Toutes reformes a un coût. Et bien figurez vous que pour mettre à exécution son intention, il va devoir débourser de sa poche, plutôt de la trésorerie de son Entreprise à hauteur de 2,2 millions de dollars, représentant 75 à 80% de ses bénéfices prévisionnels au titre de cet exercice 2015.
Un cas rarissime, qui devrait servir d’exemple aux autres patrons. Dan Price a vu sa popularité remonter par rapport à son geste, et symbolise une fois de plus le rêve américain, comme quoi, « every thing can happen ».
