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La moitié des ménages français doit aujourd’hui composer avec un budget de moins de 2 380 euros par mois. C’est 100 euros de plus qu’il y a dix ans.

Les 10 % des foyers les plus pauvres s’en sortent avec moins de 1 100 euros par mois, quand les 10 % les plus riches ont plus de 4 950 euros à dépenser

Au niveau régional, les plus fortes disparités s’observent en Ile-de-France :
les 20 % de foyers les plus aisés gagnent en moyenne huit fois plus que les 20 % les plus modestes.

En 2008, on dénombre près de 8 millions de personnes dans le besoin (13 % de la population).
Un foyer est considéré comme pauvre s’il dispose de moins de 949 euros par mois.
La Corse (20 %), le Languedoc-Roussillon (18,1 %) et le Nord-Pasde-Calais (17,7 %) sont les régions les plus touchées.
Alsace, Bretagne et Pays de la Loire s’en sortent le mieux.

Malgré ces inégalités qui persistent, la France se situe au 3e rang des pays en terme de revenu annuel par habitant.

Le ménage français, avec 28 650 euros en poche en moyenne, se place :
-> juste derrière le foyer allemand (29 180 euros),
-> et devant le ménage britannique (28 550 euros).
La couverture sociale française avantageuse y contribue.

Evolution du revenu des ménages Français, par région, de 2001 à 2008.

En décembre 2010, l’opinion des ménages sur la situation économique se détériore (-3 points par rapport à novembre).

En décembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et future s’est détériorée, les soldes correspondants perdant respectivement trois et cinq points, précise l’Insee dans un communiqué.

Le solde d’opinion sur le niveau de vie passé abandonne parallèlement cinq points tandis que celui sur les perspectives d’évolution du niveau de vie recule de quatre points.

L’opportunité de faire des achats importants est elle aussi en baisse, d’un point.

L’enquête a été réalisée auprès d’environ 2.000 ménages du 29 novembre au 16 décembre.

Après les chefs d’entreprise , les Français retrouve un brin d’optimisme.

L’indice du moral des ménages a gagné deux points en novembre, à -32, a indiqué l’Insee ce jeudi. Il reste toutefois loin de sa moyenne historique de -19. Il s’agit du quatrième mois consécutif de hausse. Une tendance logique à la vue de l’accélération de la consommation des ménages au troisième trimestre (+0,6%), note BNP Paribas.

C’est l’opinion des ménages sur leur «situation financière passée et future», selon l’expression de l’Insee, qui les rend plus confiants. Le solde de ce sous-indice gagne trois points, à respectivement -21 et -13.

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Enquête INSEE : le moral des Français.

Au troisième trimestre 2010, l’emploi salarié des secteurs marchands augmente (+44 600 postes, soit +0,3 %).

La hausse de l’intérim fléchit quelque peu au troisième trimestre
L’intérim poursuit sa remontée au troisième trimestre 2010 avec une hausse d’effectifs de 16 200 (soit +3,0 %), mais à un rythme moins soutenu qu’au cours des trimestres précédents (+5,3 % au T2 2010 et +5,9 % au T1 2010).

Au troisième trimestre 2010, les effectifs de l’emploi salarié dans l’industrie continuent de baisser mais de façon plus modérée qu’aux trimestres précédents (-8 900 postes, soit -0,3 %) après -17 200 postes au T2 2010 (-0,5 %) et -24 600 postes au T1 2010 (-0,7 %).

L’INSEE s’est penché sur l’évolution des prix de l’immobilier de la fin des années 90 jusqu’au début 2008. Sans surprise, l’institut a constaté une spectaculaire tendance à la hausse, que ne remet pas en causele tassement engendré depuis par la crise économique. Les revenus n’ayant pas suivi, il est devenu de plus en plus difficile d’accéder à la propriété.

Une autre étude de l’INSEE révèle que la flambée des prix de l’immobilier n’a pas découragé les candidats à la propriété. Chaque année, entre 2002 et 2006, plus de 650 000 français ont acheté leur résidence principale. Ils étaient un peu moins de 550 000 à le faire sur la période 1997-2001. Plus de la moitié des acheteurs (55%) devenaient ainsi propriétaires pour la première fois.

La proportion de ménages propriétaires est donc passée de 50.7% en 1984 à 57.2% en 2006. Autre évolution mise en évidence par les statisticiens : les ménages qui achètent sans emprunter ou qui ont fini de rembourser leur crédit immobilier sont de plus en plus nombreux. Dans ce volume de propriétaires, la part des accédants à la propriété stable depuis 2002, a, par conséquent, diminué par rapport aux années 80. L’INSEE en dénombre actuellement quelque 5 millions.

Malgré la crise, le patrimoine des ménages français a progressé de 0.2% l’an dernier.
Fin 2009, il s’élevait à 9275 milliards d’euros. C’est ce que révèle une étude publiée récemment par l’INSEE.

Selon l’institut, les ménages sont notamment revenus vers l’assurance vie, dont l’encours dans le patrimoine des Français augmente de 9%, et vers les fonds d’investissement, en hausse de 12.4%.