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IRLANDE : Feu vert pour l’aide

Les ministres européens des Finances ont accueilli favorablement la demande d’aide de Dublin concernant la situation critique de ses banques.

L’Irlande devient le deuxième pays de la zone euro à bénéficier d’un soutien international, 6 mois après la Grèce.
L’aide du Royaume-Uni et de la Suède viendront compléter le dispositif. Le volume total du soutien financier sera au final inférieur à 100 milliards d’euros, comme le rapportait le ministre belge des Finances, Didier Reynders.

Effet dominos : L’effondrement de l’économie irlandaise, qui survient après celui de la Grèce, fait plane sur les autres pays du continent une menace importante. Au sein d’une zone euro déjà fragilisée, une crise monétaire ne serait pas à exclure.

Près de 2 milliards d’euros de bénéfices pour BNP au troisième trimestre, soit 6.3 milliards sur les neuf premiers mois de l’année et 896 millions pour la Société Générale, soit 3 milliards sur 9 mois.

Les résultats publiés début novembre par ces deux grandes banques françaises attestent d’un retour à meilleurs fortune du secteur.

Tandis que l’économie redémarre péniblement, les banques, elles, retrouvent leur niveau de profits d’avant la crise financière. Les taux d’intérêts bas, qui permettent aux banques de se refinancer à bas coût pour préter plus cher, leur ont assuré des marges considérables.
Ces bons résultats classent le secteur bancaire français parmi les bons élèves d’une classe européenne où figurent la Deutsche Bank (1.1 milliard d’euros de bénéfices trimestriels, hors charge sur sa filiale Postbank) ou l’espagnole Santander (1.6 milliards). Mais ils ne doivent pas faire oublier que les banques européennes restent, dans l’ensemble, fragiles, et qu’il ne faut pas exclure d’éventuelles répliques à la crise bancaire de 2008.

La direction du Pôle emploi a annoncé officiellement, jeudi 4 novembre 2010, la suppression de 1 800 postes d’ici à fin 2011 dans l’établissement public chargé des demandeurs d’emploi, ce que les syndicats ont aussitôt dénoncé comme « une véritable agression à l’égard des salariés ». L’organisme, issu de la fusion ANPE-Assedic fin 2008, compte actuellement environ 49 000 collaborateurs.

Quelque 1 500 CDD ne seront pas renouvelés et 300 postes en CDI seront supprimés, ont indiqué les syndicats dans un communiqué commun à l’issue d’un comité central d’entreprise (CCE), ce qu’a confirmé le Pôle emploi. Pour les CDI, il s’agira de départs non remplacés et non d’un plan de licenciements, a précisé la CGT.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/04/1-800-suppressions-de-poste-a-pole-emploi-l-annee-prochaine_1435698_3234.html#ens_id=1170028

Près de la moitié des Français s’attendent à voir leur pouvoir d’achat diminuer au cours des mois à venir et un sur dix seulement envisage d’augmenter ses dépenses courantes, montre vendredi un sondage Viavoice, pour la banque BPCE, le quotidien Les Echos et la radio France Info.

Pauvreté: «Il reste 46 euros pour nous nourrir»
«Tout augmente, sauf mes revenus»

«Si je n’avais pas mes deux enfants, j’aurais craqué depuis longtemps», confie d’emblée Vanessa Cola, 27 ans. Cette mère élève seule son fils de 5 ans et sa fille de 16 mois à Moutiers (Meurthe-et-Moselle). «La pauvreté? Il me semble l’avoir presque toujours connue, car avant la naissance de mon fils, j’ai même vécu dans une voiture. Puis j’ai obtenu un emploi de maître-chien, mais depuis que j’ai eu ma fille, impossible de retravailler car je n’ai personne pour garder mes enfants. Je dispose de 700 euros de ressources mensuelles (RSA plus allocations), mais une fois payées toutes mes charges, il ne me reste plus que 46 euros pour nous nourrir et nous vêtir.»

Article 20minutes : http://www.20minutes.fr/article/620305/societe-pauvrete-il-reste-46euros-nourrir

Dans son rapport annuel paru le 09/11/2010, le Secours Catholique souligne la précarité croissante de certains français.

Les jeunes, les étrangers, les femmes et les chômeurs sont de plus en plus nombreux à solliciter l’aide de l’association.

Le rapport révèle aussi que 68% des dépenses de ces personnes sont incompressibles et qu’en raison de la faiblesse de leurs ressources, ils n’ont pas les moyens de s’en sortir. Pour faire face, ils sont obligés de faire appel à la solidarité.

2 milliards cent millions d’euros de bénéfices au 2ième trimestre pour BNP-Paribas, 1.1 milliard pour la Société Générale !

Décidément, la vie est belle pour les grosses cylindrées du secteur bancaire !

Qu’importe que la croissance tarde à retrouver un rythme supérieur à 1% ; que la consommation des ménages soit en recul ; et qu’enfin le taux de chomage se maintienne au dessus des 2 chiffres. Chez les banquiers, on ne se soucie guère de ces petits détails de l’économie réelle.

Une majorité de français du secteur privé (65%) considère que leur patron a pris les bonnes décisions face à la crise (sondage OpinionWay publié dans La Tribune).

93% des sondés estiment que les banques ont une responsabilité importante dans son déclenchement.

Article Yahoo

Lundi, le Premier ministre François Fillon, dans une lettre de cadrage, avait demandé à ces ministres de mettre en place un plan d’économie de leurs dépenses d’intervention dans l’économie. Cette décision pourrait toucher les dépenses sociales. Lire la suite l’article

Alors que le gouvernement espagnol a décidé une baisse des salaires des fonctionnaires, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel démentait au micro d’ Europe1, l’application d’une telle mesure en France.

Mais apparement le débat ne semble pas être clos au sein du gouvernement.

Selon le JDD qui a interrogé les ministres, deux camps s’opposent sur le sujet.

Ceux qui sont pour:

La ministre des Finances Christine Lagarde préconise la diminution des salaires.

De son côté la secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet estime que ce serait une question de justice de baisser les salaires

Ceux qui sont contre:

Le ministre du Budget François Baroin dit se méfie « des décisions démagogiques » tandis que son colègue Eric Woerth ministre du Travail explique que s’il devait baissait son salaire, les fonctionnaires devraient faire de même.

Latribune.fr publie en exclusivité et en totalité l’étude de référence sur les salaires 2010 dans l’univers de la finance, réalisée par le cabinet Robert Half. C’est la première après le déclenchement de la crise.

Les salaires des salariés des banques, des assurances, de la finance d’entreprise et de la comptabilité vont rester globalement stables en 2010 malgré la crise, indique l’étude de référence réalisée par le cabinet de recrutement Robert Half. Même si certains métiers baisseront tandis que d’autres seront même mieux payés dans les prochains mois. Voilà ce qu’indique l’étude, réalisée par le cabinet de recrutement Robert Half, expert des métiers de la finance que nous publions, en exclusivité, et totalement, secteur par secteur et même région par région, pour la finance d’entreprise et la comptabilité, où les rémunérations dépendent souvent de la taille de l’employeur.

Suite de l’article sur http://www.latribune.fr/