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La crise est bien finie pour l’immobilier parisien qui n’en finit plus de battre tous ces records. Quoique moins violent, le redémarrage est aussi net dans les grandes métropoles. Ailleurs le marché s’est stabilisé.

Selon les derniers chiffres communiqués, par la chambre des notaires, dans la capitale, le prix moyen, du mètre carré flirtait avec les 7500 euros et devrait franchir la barre des 8000 euros dans les mois à venir.

A 3.22%, le taux moyen des crédits immobiliers a, selon une étude de l’observatoire Crédit Logement / CSA, atteint en Novembre 2010, son plus bas niveau depuis 1945. En moins d’un an, les taux de ces prêts avaient donc cédé 57 points de base, la baisse atteignant même 193 points de base par rapport à Novembre 2008.

L’INSEE s’est penché sur l’évolution des prix de l’immobilier de la fin des années 90 jusqu’au début 2008. Sans surprise, l’institut a constaté une spectaculaire tendance à la hausse, que ne remet pas en causele tassement engendré depuis par la crise économique. Les revenus n’ayant pas suivi, il est devenu de plus en plus difficile d’accéder à la propriété.

Une autre étude de l’INSEE révèle que la flambée des prix de l’immobilier n’a pas découragé les candidats à la propriété. Chaque année, entre 2002 et 2006, plus de 650 000 français ont acheté leur résidence principale. Ils étaient un peu moins de 550 000 à le faire sur la période 1997-2001. Plus de la moitié des acheteurs (55%) devenaient ainsi propriétaires pour la première fois.

La proportion de ménages propriétaires est donc passée de 50.7% en 1984 à 57.2% en 2006. Autre évolution mise en évidence par les statisticiens : les ménages qui achètent sans emprunter ou qui ont fini de rembourser leur crédit immobilier sont de plus en plus nombreux. Dans ce volume de propriétaires, la part des accédants à la propriété stable depuis 2002, a, par conséquent, diminué par rapport aux années 80. L’INSEE en dénombre actuellement quelque 5 millions.