juin 29, 2011
Longtemps considéré comme un indicateur avancé de l’économie, le travail temporaire avec la crise est devenu un indicateur avancé de la précarité. Comment s’est déroulé ce changement ? Quelles sont les repercussions sociétales ? Doit-on limiter le recours au travail temporaire pour le bien-être social et économique ?
L’intérim a pour objectif de pourvoir temporairement à un emploi. Il ne peut être utilisé pour un usage permanent. En ce sens, le taux d’activité du travail temporaire permettait aux prévisionnistes de confirmer des tendances. Si les entreprises recrutent aujourd’hui en intérim, demain elles recruteront en CDI.
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Ainsi, pour les travaux les plus pénibles, le recours à l’intérim permanent devient la règle comme chez Peugeot pour la construction de la C4 où les postes de travail de nuit sur la chaine de production sont réservés aux intérimaires. Toujours dans l’industrie automobile (l’un des piliers économiques de l’intérim), chaque nouvelle activité est présentée comme temporaire est donc amène à préférer les contrats précaires aux autres comme pour la mise en conformité des nouvelles normes anti-pollution. Il en est de même au parlement européen pour ce que l’on nomme les petites mains du parlement.
Article LePoste.fr