Inflation oblige, la ministre de l’Economie Christine Lagarde a annoncé une hausse de 2,1 % des pensions de retraite au 1er avril prochain. Ceci en raison d’une prévision d’inflation fixée à 1,8% pour l’année 2011 à laquelle s’ajoute 0,3 point de rattrapage, correspondant à la différence entre l’inflation 2010 constatée (1,5 %) et celle qui était prévue (1,2 %).
Annoncé par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, le chômage est reparti à la baisse en janvier. Il avait cependant vivement rebondi en décembre. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A a baissé de 0,7% soit 19.300 demandeurs d’emploi de moins, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail et Pôle Emploi. Fin janvier, 2.703.200 recherchaient un travail en France métropolitaine.
Mais sur un an, le taux de chômage ne baisse pas et est en hausse de 1,4%. En ajoutant les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), le chiffre est en hausse de 4,4% sur l’année.
Cette petite embellie 2011 fait suite à une sombre année 2010. Le nombre de demandeurs d’emplois avait augmenté au total de 80.000 pour ceux sans aucune activité et de 202.000 en comptant aussi ceux ayant exercé une activité réduite.
Le Livret A rassure plus que jamais les épargnants français. En janvier, les dépôts sur le petit livret rouge ont atteint 3,76 milliards d’euros, pour un montant total d’épargne de près de 200 milliards d’euros. Une somme encore jamais atteinte depuis sa création, en 1818.
Cet enthousiasme autour du Livret A en janvier s’explique d’abord par la remontée de son taux d’intérêt, qui est passé de1,75 % à 2 % le 1er février dernier. Il vient aussi de la généralisation du Livret A, qui est devenu disponible dans toutes les banques il y a deux ans. Les Français apprécient énormément ce produit sécurisé, au taux faible mais garanti, et complètement défiscalisé.
Le chemin vers la parité est encore long. Si, en politique, 90 % des Français sont prêts à voter pour une femme lors de la prochaine élection présidentielle, ces dernières peinent encore aujourd’hui à se faire une place égale à celle des hommes, surtout au travail. A la veille de la centième Journée internationale de la femme célébrée aujourd’hui, le Premier ministre s’est rendu hier dans une entreprise des Hauts-de-Seine. Reconnaissant qu’il reste «encore des progrès à faire», François Fillon
a toutefois regretté que parfois les femmes montraient «moins d’ambition que les hommes».
Selon les données du ministère de l’Emploi, les femmes touchent ainsi en moyenne 27 % de moins que leurs homologues masculins en entreprise. A poste, expérience, diplôme et secteur équivalents, la feuille de paie de monsieur est gonflée de 10 % par rapport à celle de madame. Il faut rajouter à ces chiffres l’immense majorité (80 %) de femmes représentées dans les emplois à temps partiel, considérées comme précaires.
Selon une étude du groupe Kelly Services dévoilée par le journal 20 minutes dans son édition parisienne du 14 Mars, 46% des français seraient prêt à changer de ville ou de région pour un poste intéressant. De plus 33% ne seraient pas contre tenter une expérience à l’étranger, mais pas définitivement puisque pour 59% d’entre eux ce seraient pour une durée maximum de 3 ans.
Sans trop de surprise se sont majoritairement les 18-29 ans qui sont 86% à vouloir tenter l’expérience contre 66% pour les 50-65 ans.
Les destinations les plus en vues sont : l’Europe (36%), les USA (24%), l’Asie (8%), l’Afrique (7%), l’Amérique du sud (5%) et le Moyen-Orient (5%).
Apparemment l’expatriation constitue un plus sur un CV surtout pour les grandes firmes internationales qui apprécient surement de recruter des employés qu’ils peuvent dispatcher à travers le monde en fonction des besoins, un plus pour les candidats qui aiment changer d’air.
Et vous, vous êtes prêt aussi ?
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